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Kim Da Hee | Race [En Cours] 35bcim8
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 Kim Da Hee | Race [En Cours]

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Auteur Message
Kim Da Hee | Race

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Kim Da Hee | Race

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Kim Da Hee | Race [En Cours] Vide
MessageSujet: Kim Da Hee | Race [En Cours]   Kim Da Hee | Race [En Cours] EmptyVen 18 Déc - 2:54








Identité

    Nom : Kim
    Prénom : Da Hee
    Pseudo : Race

    Âge : 24 ans
    Date de Naissance : 5 Novembre
    Lieu de Naissance : Séoul - Korea
    Activité : Manager d'une agence de cosmétique

    Sexe : Féminin
    Taille : 160 cm
    Poids : 42 kg
    Sexualité : Hétérosexuel
Les plus

    Doctrine :

    Les choses importantes ne se prêtent pas
    Ce qu'on passe n'a pas de vrai valeur
    Alors je ne redemande jamais rien
    Et si j'emprunte quelque chose,
    Je ne le rend pas non plus.

    Objet Fétiche :
    Alcool : Modérément
    Tabac : Non
    Drogues : Non
    Autres Précisions : //



Relations

    Kim Da Hee | Race [En Cours] 333eccy

    Kurosawa Ryo | Genji :
    L'année de mes 24 ans, mère à décidée qu'il était temps que je me marie. Je n'est pas protestée, je n'est pas acquiescé non plus. Si c'est une décision qui lui semble nécessaire, pourquoi pas.
    Au bout de quelques mois de recherche, elle est venu, triomphante. Kurosawa Ryo. Mon futur époux. Nous ne nous connaissons pas. Cela m'est égal au plus haut point. Mais mère insiste pour que je le rencontre. Ainsi Soit-il donc.
    J'ignore comment il est. Je connais de lui qu'un CV. Si nous nous marions, je n'aurai que deux exigence. La première sera de garder mon nom. La seconde, inavouable, sera de pouvoir continuer de danser chaque nuit...

    Kim Da Hee | Race [En Cours] 90nn7k

    Arron :
    Je ne connaissais de lui que son prénom. Du moins, en apparence.
    Durant cinq années, nous partageâmes ensemble chaque nuit. Juste les nuits. Des nuits à danser, des nuits à vibrer... Des nuits à vivre, tout simplement.
    Oui, c'est lui qui m'a apprit à vivre.
    Car il est la personne qui me fut la plus proche. Ce fut aussi celui auquel je tiens le plus.
    Ce fut celui qui me fut arraché, me laissant seule et perdue. Je ne peux qu'espérée qu'il me reviendra même s'il est clair que jamais ça ne sera le cas.






Apparence

    Les lumières tournent de toutes part. Les mains claques, les voix se joignent. Les pieds piétinent et les corps commencent à s'activer. La musique augmente et devient enivrant. Un sourire à mon partenaire et le shot commence. Doucement je laisse le haut de mon cœur se caler sur la vague musicale. Mes épaules roulent sensuellement tandis que mes mains frappent le rythme. Deux secondes après, mes pieds se lancent d'eux même, se calquant à émerveillent en rythme.
    Autour de moi le monde se colore, laissant tomber les monnaies et les masques. La musique colore tout en moi.

    Puis une ombre apparait. Une partie de moi sait déjà ce qui va suivre. Je prend vaguement conscience de pas dans le couloir. Une poignée qui tourne crée un dé-clique en moi...

    - Bonjour Mademoiselle Kim. Avez-vos bien dormit cette nuit ? C'est l'heure, attention, j'ouvre les volets !

    Aussitôt dit, aussitôt fait. J'ai juste le temps de replonger ma tête au creux de mes draps.
    Mes cheveux restent en dehors, trahissant ma présence. Je me jure intérieurement que s'ils continuaient ainsi, je les faire couper, haut et court !

    La couette est soudainement tirée vers l'arrière, faisant fuir d'un même coup toute ma chaleur corporelle. Un gémissement plaintif s'échappe de mes lèvres mais je ne résiste pas aux deux mains qui me soulèvent hors du lit.
    Docilement je suis Fumie qui me tiens par la main et me traine jusque dans la salle de bains. Elle sort et referme la porte derrière elle.
    Pas tout à fait réveillée, je me place devant le miroir et farfouille dans mes cheveux pour les remettre en place. Machinalement, je remet en place ma frange, sachant pertinemment que je prendrais une douche d'ici quelques minutes. Têtue, je persiste à vouloir y mettre de l'ordre.

    Mes cheveux longs me donne souvent du soucis. Penser au temps qu'il me faudra pour les coiffer avant de partir au travail me fatigue d'avance. Heureusement que Fumie est là, elle est très douée pour ça. D'ailleurs, c'est souvent amusant de la voir s'en occuper. Elle s'émerveille devant leur longueur, leur souplesse, leur douceur, leur résistance et je ne sais qu'elles autres bêtises encore !

    Selon moi, mes cheveux sont des cheveux normaux, subissant les plus grandes tortures possibles certes, mais des cheveux normaux malgré tout. Effectivement, il doivent resté accroché fermement toute la journée. Oui, je les colores de temps à autres. Oh, très peu, je reste dans les tons châtains sombre et le bruns très clair. Une fois, j'ai dû les mettre en châtains clair mais peu de temps.

    Il y a une raison en réalité pour que je les gardent long. Une raison très simple et sans doute très idiote. Lorsque je danse, j'aime sentir mes cheveux libérés autour de moi. Ils font alors partie intégrante de mon corps, ondulants tout autour de mes mouvements. Plus d'une fois, on m'a répéter combien l'alliage rendait la chose sensuelle.
    Voila pourquoi je garde mes cheveux long, atteignant mes omoplates sans difficulté.

    La salle de bains est dotée d'un immense miroir, qui envahie tout en pan de mur. Lentement, je laisse glisser ma chemise de nuit au sol. J'en extrait mes pieds. Manucurés de manière irréprochable, une chaînette en or orne ma cheville fine et délicate. Mes pieds ressembles à ses pieds dans les pubs, précis et doux. Je les aime bien. Mais ils sont gelés. D'un petit bond, j'atterris sur un tapis. Il m'isole du sol de marbre si froid. Par réflexe, je le creux de mon pied droit contre ma jambe opposée ; Cela réchauffe un peu.

    Mes jambes sont fines mais musclées. Quand je parle de finesse, il ne s'agit en aucun cas de cette finesse extrême qui donne l'impression que ces pauvres filles ne mangent strictement rien, ce qui n'est pas forcément faux d'ailleurs. Non mon cas est bien différent. Je suis quelqu'un qui peux manger avec appétit si le cœur lui en dit.
    Mais jamais mon alimentation ne s'est reflétée sur mon corps. Pour preuve, ma peau reste pâle et lisse, sans la moindre vergeture. Pa de trace non plus de peau d'orange, comme l'on dis. Ni quoi que soit d'autre.
    Mes cuisses sont joliment musclées, on peux voir de loin qu'elles sont fines et fermes.
    Ferme, c'est un mot qui pourrait décrire la plupart de mon corps. Doux, lisse et ferme.

    A force que l'on en tire partie tout autour de moi, j'ai fini par comprendre que posséder mon corps semblait être une chance infinie.
    Mais je reste insatisfaite. Oh oui, mes pieds sont magnifiques. Mes bras bras sont fins et semble d'une fragilités extrême, même s'il n'en est rien.
    Mais un détail me rend insatisfaite au possible. Ce détail ne tiens qu'en une seule et unique lettre : B. Du bonnet B. B, B, incontestablement, B. Rien à faire, cette foutue poitrine n'a plus poussée depuis des années. J'ai eu beau manger, faire des exercices sportifs conseillés pour ce genre de cas, tout est resté indéniablement et fatalement inchangé.

    On m'a dit et répété que c'était "mignon", que cela donnait une légère imperfection et me mettait à la hauteur des autres. Qu'est-ce qu'il faut pas entendre. Se mettre à la hauteur des autres. Dans quel but, être mieux piétiné peut être ?

    « Base toi sur ton visage ma chérie, tu à les atouts nécessaire pour les posséder en deux secondes, hommes comme femmes. C'est simple : attire leur regard de loin avec ton corps, emprisonnent les avec tes yeux et ta bouche. »

    Mère à toujours eu les mots pour ma faire rire jaune. Des yeux sombres en amandes, un petit nez droit et léger, arrondis en douceur en son bout, des lèvres simplement faîtes, ni trop fines ni trop pleines, avec une lèvre supérieur remontant légèrement... Un ensemble doux mais banal à mes yeux. Ça ne semble pourtant pas être l'ais général... A-t-on un jour réellement prix mon avis en compte ? C'est à quoi j'en à me demander à l'heure actuelle...

    Lassée de m'analyser dans le miroir et reprenant conscience que le temps s'écoule, je soupire et de traine jusque sous la douche. J'allume de jais d'eau , augmentant la température de manière à être presque ébouillantée et me met à fredonner. C'est ainsi que j'aime l'eau. Brûlante, vous laissant à fleur de peau. Ça ressemble à s'y méprendre à la vie : douloureuse, dangereuse mais tellement agréable.




Psychologie

    Beaucoup de gens pense être eux. Je ne pense pas être moi.
    Je suis un bout de lui et un bout d'elle. Je suis aussi un morceau de ces trois là. Chaque rencontre nous influence. Chaque personne autour de nous nous créer. Nous leur empruntons un peu d'eux et il emprunte un peu de nous. Certaines rencontre se diluerons totallement en nous, s'imprégnant totalement. D'autre glisserons sur nous, tel un grain de poussière nous n'en ressentirons pas plus l'influence.
    Mais cela, j'évite de le dire. Trop de gens me penseraient folle, n'est-ce pas ?

    Mais alors, comment expliquer comment je pense ? Ce que je suis ? Je suis rien. Rien que ce que l'on a fait de moi je présume.
    Ma mère m'a appris à être droite. Elle a fait de moi un animal de luxure. Cours à domicile, tant sur le maquillage que la façon de manger. Comment parler à un homme.
    Être polie, souriante. Jamais trop froide mais jamais trop chaleureuse non plus. Connaitre ma place. Quand je dois parler ou non. Comment parvenir à mes fins tout en restant définitivement femme et classe.

    Mes gestes sont rarement fait sans une réflexion au préalable. Je n'aime pas parler, je ne parle donc que lorsque c'est nécessaire. N'allez pas croire que je suis silencieuse ou distante. Le matin, je prend tout le temps qu'il me faut pour grimacer mentalement. Mais une fois mes vêtements revêtus, je rentre dans la peau du personnage que je dois incarner. La manageur parfaite, tirée à quatre épingles, qui ne fait jamais un faut pas. Strict et exigeante mais juste et compétant.

    Au travail, comme un peu partout d'ailleurs, on m'admire, on m'envie ou on me crains. Mais c'est souvent un mélange des trois. Je suis un animal de race, placé sur un pied d'estrade.
    Lorsque j'arrive au bureau, j'ai toujours les mots qu'il faut. Complimenter rapidement la secrétaire de son nouveau parfum, saluer un à un chaque membre de l'équipe, avec un sourire agréable pour chacun. Pas chaleureux non. Juste agréable.
    Puis recadrer le tout d'un regard global. Tout le monde sait alors qu'elle est sa place.
    Et je prend la mienne dans mon bureau de verre. Tel un objet chers posé en vitrine.

    Je sais mon travail irréprochable. Si je n'avais pas était la fille de la directrice, la qualité de mon travail m'aurai placé sous-directrice, cela ne fais aucun doute. Mais si je n'avais pas été la fille de la directrice, je n'aurai pas eu le poste de manager à l'âge de 23 ans.


    Vous me trouvez sûr de moi ? Rasante ?
    C'est sans doute pour cela que l'on me crains. On m'admire pour mon physique et ma capacité à me montrer compréhensive quand il le faut. Sûrement pour celle de savoir remettre les gens à leur place d'un regard, d'une phrase, d'un détournement de talon. On m'envie ma richesse, les hommes qui tournent sans cesse autour de moi, me faisant la cours inlassablement.

    Mais qui sait comment je suis ?
    Je n'ai aucun ami proche. La personne qui me connait le mieux n'est autre que la maîtresse de maison. Elle s'occupe de moi depuis que je suis toute petite.
    Elle seule sait comment je fus. Avant. Avant que tout s'écroule. Avant de le monde continue de tourner en me laissant derrière lui. Avant de les nuits prennent la substance des fumées et les jours le goût de cendre.
    Je me lève, fais mon travail. Mon travail comprend aussi ma vie personnel. Fréquenter tel homme pour arriver à tel fins. Se coucher après avoir danser et danser encore. Toute la nuit. Jusqu'à ne plus pouvoir tenir debout.

    Saviez-vous que l'on peux réellement être ivre de sommeil ? Titubé, avoir l'esprit embrumé, exactement comme quand l'alcool prend le dessus ? C'est un phénomène qui se produit rarement, qu'après un abus forcé de manque de sommeil. Mais ça arrive.

    Il est des nuits où je rentre dans cet état, résultat de journées chargées et de nuits tourbillonnantes. Ces nuits là, je m'écroule au dessus de mes draps, laissant le désespoir me recouvrir de ses bras. Il m'enveloppe et doucement, peu à peu, mon corps s'agite de sanglots. Les sanglots deviennent de plus en plus saccadé, puis un cris étouffé sort. Des petits cris aigus, d'agonie. Douloureux. Car la douleur, c'est la seule chose dont je suis certaine aujourd'hui. C'est la seule preuve qu'il me reste de son existence. L'unique lien réel qui m'attache encore à lui.

    C'est pour cela que chaque nuit, je sors. Machinalement, je rejoins la piste de danse. Mon corps entre en mouvement. Parmi des milliers de corps. Mais sans le sien, ce n'est plus pareil.


    Que dire de plus. Je n'attends plus grand chose de cette vie. Elle m'a déjà tout donner.
    Mais le bonheur est d'avoir rien je pense. Car c'est à ce stade et à ce stade seulement que vous vainquez la vie : vous lui ôtez toute possibilité de vous retirer ce qui vous est chers.
    Êtes-vous vraiment capable de dire ce qui à le plus de valeur à vos yeux ? Pouvez-vous dire que jamais on ne vous le retirera ?

    Je ne jurerai jamais de rien... Plus jamais je ne veux mettre en relief quelqu'un dans ma vie. Un paysage plat ne peux voir s'écrouler une montagne.




Passé

    Je suis née en Corée du Sud. Au milieu de la capitale, Séoul même.
    Ma mère à accouchée seule. Mon père était au travail. Il n'est venu que quarante-huit heures plus tard. C'est donc mère qui à choisit mon prénom. Da Hee. Comme un maître marque sa possessivité sur son animal domestique. Ce fut un sujet de dispute pour mes parents. Un de plus, un de moins, je n'étais qu'un bon prétexte je pense.
    Ce prétexte fut le début d'une longue série. Je semblai être leur sujet de dispute favoris. Ou peut-être était-ce juste deux chiens se battent pour un os dans le seul but de contrarié l'adversaire.

    Oh, il n'y eu pas longtemps beaucoup de dispute. Et pour cause, mon père décéda d'une crise cardiaque alors que je n'avais que six ans. Je ne me rappelle pas de l'enterrement. Ni d'une mère ou d'une femme effondrée au foyer d'ailleurs. Je sais maintenant avec le recul que l'amour entre eux deux était mort bien avant que mon père ne quitte ce monde.

    Je ne suis jamais allée à l'école. Je n'y avait pas ma place et je n'en avais pas besoin : j'avais à ma disposition toute une flopée de professeur, d'enseignant tous plus renommés les uns que les autres. L'art de marcher droit, de servir le thé, la lecture, le chant, les mathématiques, la communication, la gestion des ressources humaines... Autant que matières qui furent martelées dans mon crâne et mon corps.

    Mère était souvent absente. Je ne la voyais que le soir au moment des repas. J'ai grandis seule, disposant de tout le confort nécessaire. Tout ce que je voulais était à ma disposition immédiate.
    Mais plus les années avancées et plus je ressentais ce vide au fond de moi. Toujours présent, une sorte de lassitude du monde qui m'entourais. Une curiosité croissante pour tout ce qui était autour et qui m'étais interdit.

    C'est à l'âge de quatorze ans que je quitta pour la première fois ma bulle protectrice. Une nuit, je pris un sac, de l'argent et je me faufilais au dehors. Après avoir marché seule dans les rues sombres, je débarquais dans un quartier agité.
    Il s'agissait d'une de ces pistes de danse improvisée dans un parc. Deux lampadaires pour spots lumineux, une vielle chaîne hifi pour tout haut parleur, la terre, l'herbe et les graviers pour toute scène. Et ces gens qui riaient, qui dansaient et frappaient des mains en rythme... J'eus l'impression de n'être qu'un papillon de nuit attiré par une raison plus fort que lui vers cette lumière si brillante.

    La première nuit, je restais, silencieuse et à distance, à observer ce spectacle magnifique. C'est comme ensorcelée que je retournais chez moi, peu avant le levé du soleil.
    Et c'est tout naturellement que la nuit suivante, je reprenais la même route. Je restais ainsi plusieurs nuits, immobile comme une statut, à savourer avec envie le talent qu'exercer ces gens, des quelques années mes ainés.

    Jusqu'à ce que l'un d'entre eux fasse le premier pas. Sourire aux lèvres, il me tendit la main pour m'entrainer dans le cercle. Je la pris.

    Ce fut mon premier ami. La première personne avec qui je discuta de mon âge. Bon, à vrai dire il avait quatre ans de plus que moi. Mais cela me changeait radicalement de mes professeurs ou des employés de la maison. Le plaisir que me procura cette sensation reste encore inégalée je pense. J'en est ressentie d'autres par la suite, le sentiment profond de découvrir un monde encore jamais découvert... Non, jamais je n'ai pu ressentir cela.

    Peu à peu, j'appris à frapper des mains en rythme. A faire cogner mes pieds avec la musique. Puis j'eus le courage d'entrer dans le cercle. Oh bien sûr, que je m'étais entrainée avant de le faire !! Des heures et des heures passées devant les miroirs chez moi.
    Petit à petit, il devient naturel pour moi de me lever la nuit pour rejoindre "le cercle". Je dansais jusqu'à ne plus en pouvoir. Les seuls pauses que je m'accordais étaient celles des moments où je frappais le rythme pour d'autres danseurs.

    A la fin, nous papotions, un peu, jamais beaucoup. Nous nous quittions tous avant que le soleil ne se lève, rejoindre nos vies respectives.


    C'est lors d'une de ses nuits que je l'ai rencontré. J'étais concentrée sur un nouvel effet que l'on venait de m'apprendre. Je me relevais, essoufflée. Il était là, à quelques mètres de moi, silencieux comme un pierre. Mais ses yeux débordais d'une chaleur accueillante.
    Il n'y eu pas de mot. J'étais là pou l'accueillir et il était mon chez moi. Nous dansèrent un moment à distance. Le jeu se fini en un déhanché collé-serré sous le rythme imposé par nos camarades.
    Je venais d'avoir quinze ans.

    Les nuits passèrent. Nous formions désormais un duo de danse inséparable, unique et unis. Nous acceptions quelque fois des amis au seins de nous, comme l'homme qui m'avait accueillit tout au début.
    Nous quittions le cercle plus tard, à l'heure où le cercle ne se résumait plus qu'à quelques personnes. Nous allions siroter un verre ou deux. Nous parlions d'un peu tout. Souvent de nous deux et de la danse. Mais jamais de nous même. Il ne m'interrogeait pas sur ma vie et je ne l'interrogeais pas sur la sienne.
    Il arriva que nous ne nous joignions pas au cercle. Ses nuits là, nous les passions entre nous. Le début de soirée commençait toujours dans une boîte branchée de coin. Nous entrions et dansions, longtemps et seuls à seuls.
    Puis sans bruit, nous allions nous louer une chambre d'hôtel. Les premiers soirs furent simples. Il n'exigeât jamais de moi rien que je ne veille donner de moi-même. Des nuits à parler, à rire, à s'embrasser mais rien de plus. Comme des enfants. La suite vient naturellement. Comme tout le reste. Tout était naturel avec lui.Être à ses côtés la nuit, c'était comme respirer le jour : une évidence.

    Mère s'en rendit-elle compte ? Honnêtement, j'en doute. Elle n'était plus que rarement à la maison. Les déplacements d'affaires, les dinées entres collègues, les amants... Tout cela ne lui laissait que peu de temps pour rentrer. Et les nuits où elle devait dormir à la maison, elle faisait le mur bien avant moi.
    Les employés bien sûr n'étaient pas dupes. Lorsque j'eus seize ans, je cessa même de tenter de masquer mes sorties ; sans mot, je m'éclipsais par la porte. Personne ne tenta de m'en empêcher. Sans doutes avaient-ils tous compris qu'une fille de mon âge ne pouvait qu'avoir besoin de compagnie. Depuis que j'en avais trouvé, il crevait les yeux que tout allait mieux pour moi.

    Oh, je dormais plus longtemps le matin, cela va sans dire. Mais la gouvernante fermait les yeux là dessus. En échange, je faisais des efforts et mes progressions d'apprentissage n'en allaient que mieux.
    Cette situation était paradisiaque. Il n'y a pas d'autres mots. Ces souvenirs, je les chéries du plus profond de mon être.

    Aujourd'hui, cette période est enfermée à double tours, tout au fond de moi. Les évoquer me fait étouffer.

    Je me souviendrais toujours de ce jours, quoi que je fasse.
    Un mois après l'anniversaire de mes dix-neuf ans, jours pour jours. Où plutôt nuit pour nuit.
    Je me rendis au cercle, pensant le rejoindre comme toujours. Je ne pouvais pas savoir que cette nuit me ferai plonger dans le désespoir pour les mois et les mois qui suivraient.

    Il était venu en voiture. Venir au cercle en voiture, voila ce qu'il souhaitait. Venir danser et brûler la nuit à nous deux.
    Mais il en fut autrement. Un carrefour. Un autre qui roulait trop vite. Et qui à grillé le feu. Il n'a eut le temps de rien faire. Sous le choc, la voiture à explosée. Il n'en restait que des bouts de taules carbonisées. Lorsque les forces de l'ordre m'ont conduit jusqu'à la scène, mes jambes ont cessaient de me porter.
    Je me suis assise au sol et ai regardé les yeux vides ce qu'il restait de cette voiture qui roulait si bien. J'aimais tant et tant quand il mettait le cd. Je battais le rythme, tandis que sa bouche et ses lèvres accompagnaient la musique à sa façon. Du Beat Box qu'il appelait ça.
    De lui, il ne restait pas plus que les bout de taules. Comme s'il n'avait jamais était là.


    Je ne me rappelle pas de la suite. Je ne sais comment, les flics ont dût trouver mes coordonnées et l'on m'a raccompagné chez moi.
    J'ai vaguement conscience d'avoir passer les jours suivant à dormir. Les nuits je pleurais. Et le jour je dormais. Mère prit sûrement un congé puisqu'elle était là assez souvent je crois. A moins que ça ne soit qu'un moment de délire.
    Ce fut la gouvernante malgré tout qui, encore une fois, fut la plus présente pour moi. Elle s'occupa avec patience de me nourrir, de m'habiller, de me laver, de me coiffer. Tout ces gestes simple qui ne me venaient même pas à l'esprit. Le simple fait de penser était simplement et purement trop douloureux.

    Ne me demandez pas quand est-ce que j'ai commencée à remonter la pente. Je ne pense pas l'avoir jamais fait.
    J'ai juste commencer à faire en sorte que la douleur fasse partie de moi-même. Une façon à moi pour accepter sa disparition.
    Peu à peu, je me remis à manger normalement. A m'habiller et me laver. Mais je n'étais qu'une carcasse sans motivation.

    Les gens autour de moi firent beaucoup d'effort pour me remotiver. Mais sans résultat. Je faisai ce que l'on attend de moi mais rien de plus.
    Mais un jour, un avocat vient frapper à ma porte. Il avait été embauché par lui. L'avocat tenait entre ses mains son testament.
    Intérieurement, je me demandais comment il avait pu songer à cela, à vingt et un ans seulement.
    Il m'avait aimer. Il m'avait aimer et avait souhaiter me léguer ce qu'il avait de plus chers si jamais il venait à disparaitre. Sa voiture. Pas celle avec laquelle il était décéder. Dans cette lettre, il expliquait qu'il souhaitait me l'offrir le jour où il me demanderai en mariage. Il l'avait acheter pour moi. Rien que pour moi.

    Les jours suivants passèrent simplement. Ma voiture, de l'essence, une carte bleu. C'étaient les seuls choses que je transportais avec moi. Je m'arrêtais le soir dans de luxueux hôtel. Je buvais, je sortais danser. Je rentrais plus que contrariée car jamais je ne le croisa. Sans surprise. Mais avec une contrariété grandissante.
    Combien de kilomètre parcourus-je ainsi ? Je l'ignore. Presque un mois c'était écoulé quand je me décida enfin à rentrer chez moi.

    A mon retour, voyant mon absence profonde de motivation... Et de tout autre réaction en fait, mère décida qu'il était temps de me prendre en main.
    Elle me donna un poste dans sa société. Je changeais régulièrement de service. Mes supérieurs se plaignaient derrière mon dos, je le savais. Je faisais mon travail correctement, mais sans amour, sans motivation, sans ambition. Ni plus, ni moins que ce qui était demandé. Mes collègues avait finie par laisser tomber l'idée de devenir mes amis. Je n'étais jamais partant pour discuter ni quoi que ce soit.


    Un an après sa mort, mère décida que c'était assez. Nous allions quitté le pays. Elle mit clairement les points sur les "i". Elle voulait faire de moi une pièce maîtresse de sa compagnie et mon physique lui serai utile pour étendre sa firme au Japon.
    J'acquiesçais. Je me mis à faire semblant d'être joyeuse. Faire semblant, je le fais tout le temps. C'est devenu naturel.

    Mais parfois, des crises surviennent. Ces jours là, je me sens oppressée. Puis paniquée, en détresse. Comme si j'allais mourir. Et soudainement, j'ai de plus en plus de mal à respirer.
    J'ai consulter le médecin. "Hyper-ventilation". Dû au stress, à l'angoisse, à l'excitation. Rien de dangereux. Juste extrêmement douloureux. Impossible de déterminer quand, où, pourquoi et comment les prochaines crises surviendront. Cela ne m'arrange pas. Ils en ont de ses blagues les doct' des fois.




    Cela fait maintenant plusieurs années que je vis au japon.
    Je m'y suis bien adaptée, bien que les Coréens ne soient pas forcément les bienvenues. J'essaye de me rendre sociale. Il n'aurai pas voulu que j'arrête de vivre. Mais c'est dure.
    Deux fois par ans, je retourne en Corée. A deux dates précisent : celle de notre rencontre et celle de notre séparation. Ces deux nuits là, je retourne au cercle. Mais je ne danse pas. Je danse tout les autres jours de l'année dans diverses boîtes. Mais ces deux nuits là, je reste debout, ancrée sur mes deux pieds, fermement. Je me met là où je me tenais, la première nuit. Et j'attends. J'attends jusqu'à ce que l'aube vienne me trouver.


    Les gens du cercle ne disent rien. Les nouveaux ont entendus parlé de la légende du Couple Dansant au Clair de Lune. Ils me regardent, curieux un peu, comme si j'étais un fantôme. Puis ils dansent. Je leur en suis reconnaissante de les voir danser.
    Les anciens savent ce que j'attends. Je ne les regarde pas. Je sais que leurs regards sont plus remplient de tristesse et de compassion. Cela ne nous sauvera pas.



    Connaitre le plus grand bonheur n'est pas une solution en soi. Ce magnifique bonheur ne fera que ternir tout le reste du monde à vos yeux. Il ne laissera en vous qu'un goût d'amertume, ne pouvant regretter que ce bonheur est eut lieu mais ne pouvant le chérir de peur de sombrer au fond des abimes.







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MessageSujet: Re: Kim Da Hee | Race [En Cours]   Kim Da Hee | Race [En Cours] EmptyMar 12 Jan - 1:52

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